Nous nous levons tranquillement avec une bonne douche chaude confortable puis prenons un très bon petit déjeuner toujours dans un environnement de qualité impressionnante, surtout par rapport à la première vue de la ville que nous avons par la fenêtre de la chambre.
Notons aussi, que lors de notre arrivée en minibus depuis l'aéroport, il n'est pas rare de croiser de nombreux indiens dormant sur des lits sans matelas à l'extérieur, aux abords des routes.
A 9 h 30 heure locale, dès à présent je ne parlerais qu'à heure locale, je n'ai pas réellement l'impression d'être en Inde du fait que nous sommes bien moins en rapport avec la population et la pauvreté que dans nos précédents voyages où nous voyagions sac au dos. Mais ce fut un choix pour mieux aborder l'Himalaya sereinement.
10 h, nous montons à bord de notre minibus pour quitter Delhi, que nous n'avons pas découvert pour le moment. Nous empruntons de grandes routes (de 2 à 3 voies) en perpétuels travaux. Cette route, qui traverse les plaines du Pendjab nous mène à Chandigarh. La circulation y est assez dense et toujours autant particulière à l'Asie. Nous retrouvons de nombreux points communs avec le Vietnam et le Cambodge visités l'été précédent, toutefois, ici, on roule à gauche.
Le ciel est bien couvert, nous ne verrons que très peu le soleil percer à travers cette grisaille et cette pollution.
A 14 h, pause repas dans un petit « restaurant » au bord de la route où je goûte aux premières spécialités du pays (diverses sauces épicées, riz, légumes, et Chapatis) que j'apprécie énormément,
Nous pouvons observer au bord de la route de nombreux bidonvilles typiques de l'Inde et des conditions de vie très différentes à quelques mètres près. Nous trouvons aussi de nombreuses rizières.
Peu après 16 h, l’hôtel et sa climatisation s'offrent à nous. Nous en profitons pour faire un petit tour à pied dans le quartier afin de nous imprégner enfin de la population, du climat et de la vie locale. Un premier achat : une bouteille de Coca Cola 50 cl à 25 roupies soit 40 cts d'euros environ. Le prix de l'essence d'un litre de gas-oil atteint ici 45 roupies soit 70 cts d'euros. Notons que les bouses de vache sont toujours utilisées comme combustible, que les rues restent très sales, que les tuk tuks demeurent fréquents et que les bus sont nombreux et restent peu confortables. Par contre, les lignes de train sont très développées et de haute-technologie (ligne électrifiées à 2 voies et bien entretenues), ceci à la grande différence du Vietnam.
Notre équipe fait quant à elle de plus ample connaissance. Nous logeons ce soir à l’hôtel Cama et prenons un repas indien servi dans le luxe devant les JO à la télévision.
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