Bienvenu au Ladakh !
Fascinant royaume du Ladakh, "Petit Tibet", au milieu d'une population accueillante, qui pratique sa religion en toute liberté. Ses monastères sont extraordinaires, parmi lesquels Lamuyuru, construit dans un site unique, ou Alchi, célèbre pour ses peintures anciennes. Et un peu plus loin, la vallée de la Nubra, le long de l'ancienne route des grandes caravanes qui relièrent Leh à Lhassa durant des siècles.
Le "Royaume" du Ladakh : comme le Tibet, le Ladakh fut jadis une monarchie, fondée vers l'an 1 000 et qui connut sont apogée au 17ème siècle, au moment ou les Dalaï Lama installaient leur pouvoir au Tibet. Aujourd'hui, le roi du Ladakh ne règne plus, mais la "reine", Ranu Parvati, épouse du dernier roi (décédé en 1974) a conservé son titre et jouit d'un grand prestige.
Les fêtes au Ladakh : Il est plaisant de se trouver dans la région au moment des grandes fêtes dans les monastères, et de se mêler à la population qui y participe avec joie et engouement.
La plupart des festivals tibétain de l'Himalaya commémorent la naissance de Guru Rimpoche, le "très précieux maître", Padmasambhava. Au 7ème siècle, le roi Langdarma tentait de faire disparaitre le bouddhisme en imposant l'ancienne religion Bön. C'est alors que les moines, sous la conduite de Padmasambhava, commirent le seul crime de l'histoire du bouddhisme : au cours d'une fête masquée, organisée par le roi, ils tuèrent d'une flèche le souverain sanguinaire... C'est de là que partirait la tradition des festivals tibétain, perpétuée aujourd'hui encore dans tous les grands monastères du Ladakh, du Tibet, du Népal, du Sikkim et du Bhoutan et dont les musiques et danses sont presque essentiellement pratiquées par les moines.
Départ matinal de l’hôtel à 4 h pour de longues heures de minibus sur une route très particulière, alternant passages bitumés et passages très accidentés dus aux nombreuses coulées et à la boue sous cette pluie très humide.
Après une bonne coupure de route d'environ 45 minutes, nous poursuivons jusqu'au col où le froid se fait bien sentir. Passé ce dernier, le soleil refait son apparition, accompagné de la chaleur. Petit-déjeuner puis pique-nique préparé par l’hôtel.
La circulation devient enfin de moins en moins dense. Nous atteignons notre premier campement vers 13 h 30 à l'altitude de 3650 m. Installation du campement, petite toilette et repas dans un état de fatigue assez marqué, sûrement par l'effet de ce trajet assez secouant et aussi de l'altitude. La forme revient peu à peu au fil de la soirée.
Toujours un point négatif, et ceci encore au plein cœur des montagnes : la gestion de la propreté et des déchets, je pense que ce sujet devient alarmant et devrait être réellement pris au sérieux par les habitants et le gouvernement, on trouve de tout et de partout.
Pour ce qui est des travaux sur la route, les employés sont embauchés durant 3 mois (lorsque les conditions climatiques sont favorables) et sont rémunérés à la journée. Les travaux avancent à très petite vitesse avec des conditions de travail très rudes, et d'autre part, certaines portions de route doivent être refaites régulièrement dans ce terrain très instable.
Repas à 19 h 30 préparé par notre équipe de cuisiniers qui nous accompagnera durant les 20 jours du trek (1 chef cuisinier et 3 aide-cuisiniers pour notre groupe de 12).
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