Réveil comme souvent à 6 h 30, petit déjeuner et minibus à 7 h 45 pour nous emmener à l'embarcadère. Embarquement et formalités passeport.
Nous quittons définitivement Phnom Penh et la terre Cambodgienne à 8 h 15 à bord de ce petit bateau touristique dit de "rapide". Petits grignotages à bord et contemplation des rives du Mékong avec son eau si marron (alluvions). Changement de bateau avant la frontière, vers 13 h nous quittons l'espace Cambodgien, puis quelques minutes plus tard nous passons le poste frontière Vietnamien pour notre entrée sur ce territoire (attente d'environ 15 minutes dans une salle (préparer le visa en France avant votre départ, à payer).
Nous ré-embarquons ensuite pour la dernière partie du trajet vers Chau Doc par l'une des nombreuses branches du Mékong et Bassac River. Arrivée au port de tourisme à 14 h 30. Dès notre arrivée nous mangeons un phò (soupe Vietnamiene épicée). Nous allons ensuite faire un rapide tour en ville et à la banque changer de la money, la vie y est bien plus active, on remarque tout de suite que le pays est bien plus peuplé (on fatigue bien plus et nous avons l'impression d'être beaucoup regardés, on verra demain le reste du pays). Un changement assez radical avec le pays voisin, également au niveau culturel et culinaire.
Repos dans la chambre et sur la terrasse qui donne sur la rivière (nuit sur un bateau flottant de Delta Aventure, repas sur la terrasse à l'étage, puis coucher toujours tôt étant donné le réveil vers 6 h demain matin). Le cadre est magique, on profite de ces instants privilégiés à l'autre bout du monde et de la vie occidentale habituelle. Les idées vagues ...
Le Delta du Mekong assure prés de 40% de la production alimentaire du pays. On est ébloui par les centaines d'embarcations chargées de denrées les plus diverses.Le principal charme du delta réside dans son réseau de cours d'eau et de canaux et à toute la vie qui s'y déroule. Ici on ne marche pas , on navigue ...
Formé par des sédiments déposés par le Mékong, le delta ne cesse de croître au rythme de 80 m par an. Cependant, les effets du changement climatique pourraient inverser ce processus dans les prochaines décennies. Parsemée de rizières, la plaine alluviale favorise également la culture de la canne à sucre, des arbres fruitiers et des cocotiers. Essentiellement rurale, la région est l'une des plus densément peuplées du pays et le moindre lopin de terre est cultivé.