Nous quittons cet hôtel paisible à pied jusqu'à une gare de Métrobus que nous trouvons au bout de 15 minutes. Pour seulement 0,25 $ par personne (au lieu de plus de 10 $ en taxi), nous voici à bord de ses vieux bus bondés. Nous sommes là en plein mode de vie des quitoriens. Il faut toutefois rester vigilant sur ses affaires. Nous atteignons le terminus de cette ligne vers le nord au bout de 45 minutes au Terminal interparroquial La Ofelia. D'ici, nous patientons 10 minutes sur le quai d'en face pour grimper dans un bus qui dessert le Terminal terrestre Carcelén-Norte (toujours compris dans les 0,25 $ du Métrobus), une réelle bonne affaire. Nous ne sommes pas pressés, il nous faudra 1 h 15 depuis la vieille ville. Nous enchainons ensuite rapidement comme souvent en Équateur par un bus longue distance en partance pour Otavalo (2 , 70 $ par personne). 2 h de trajet via de grandes failles impressionnantes sous l'aéroport de Quito puis à travers des paysages verdoyants.
Otavalo est perché à 2 580 m d'altitude et est dominée par les silhouettes massives et intrigantes des volcans Mama Cotacachi et Taita Imbabura, représentant respectivement la mère et le père protecteurs pour les indiens. Depuis des centaines d'années, la ville accueille l'un des plus importants marché des Andes, une fête hebdomadaire à ciel ouvert, durant laquelle sont vendus aussi bien des produits artisanaux que des produits d'importation sournoisement maquillés. Cette tradition date d'avant les Incas, à l'époque où les marchands émergeaient de la jungle à pied pour des affaires.
A tout juste 15 minutes à pied de la gare routière, nous nous rendons au Samana Hostal que nous avons au préalable repéré. Une façade avec balcons et colonnades, et une quinzaine de chambres fraîches et nettes pour un bon rapport qualité-prix : 20 $ la nuit. Nous consacrons l'après-midi à cette fameuse Plaza de Los Ponchos, on y trouve bien sur du textile (bon choix), des bijoux (pas du coin), des peintures et bien sûr une flopée de babioles. Puis nous passons la fin de journée au Parque Simon Bolivar qui est une jolie place baignée d'une ambiance cosy à la nuit tombée, les batiments s'illuminent les uns après les autres, conférants aux espaces un certain romantisme. Au centre, une statue du Ruminahui, général de l'Inca Atohualpa. En face se trouve la mairie de style colonial et, sur un coté, l'église San Luis, reconstruite après le tremblement de terre qui ravagea la ville en 1868. Repas en mode pasta pour 13 $ à deux.
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